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Lauréats

2 avril 2024

« La Nuit des Réussites est l’évènement incontournable au niveau économique local. C’est la soirée la plus importante de l’année pour donner de la visibilité à son entreprise. »

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Laure Clerget, directrice de la société ARTEMISE, le leader français du recyclage de lampes à économie d’énergie, se livre au jeu des questions/réponses pour la Nuit des Réussites.

Bonjour Laure, qui êtes-vous et quel est votre parcours ?

Laure : J’ai un parcours plutôt atypique ! Je suis juriste de base donc j’ai tout d’abord fait du droit, j’ai un Master en droit public des affaires.

Je suis arrivée dans l’Aube en 2009, en tant que Directrice Générale des Services d’une collectivité locale, à savoir la Mairie de Saint-Julien-les-Villas. J’ai passé 4 ans à la tête des services de cette collectivité en tant que fonctionnaire territorial, pour ensuite prendre une disponibilité : c’est ma rencontre avec Jean-Marie Bailly le président d’ARTEMISE.

Cette rencontre a été déterminante car à la création de l’usine, il m’a proposé de rejoindre le site, tout récemment installé à Vulaines, en 2014. Cela fait maintenant presque 10 ans que j’ai accepté de relever le défi, en tant que directrice d’usine.

Pourriez-vous décrire votre entreprise ?

Laure : ARTEMISE c’est le leader français du recyclage des tubes fluorescents et des lampes à économie d’énergie.

Plus précisément, ce sont toutes les ampoules usagées que le consommateur va déposer dans les bacs de collecte des grandes surfaces ou des magasins de bricolage, et les tubes néons qui vont être collectés dans les déchetteries ou chez les professionnels.

Toutes ces sources lumineuses usagées arrivent sur notre site qui est « centre de recyclage de déchets dangereux ». A cause de la présence de mercure, nous devons trier les déchets, puis les insérer dans des machines qui vont découper, broyer, séparer proprement le verre, les métaux ferreux des métaux non-ferreux, les plastiques puis les poudres fluorescentes qui contiennent le mercure.

Voilà le gros du process. C’est un procédé de recyclage de source lumineuse usagée.  

Laure Clerget

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’aventure ARTEMISE ?

Le goût de l’entrepreneuriat et puis c’est avant tout une histoire de couple, une histoire d’amour. J’ai rejoint la personne qui m’inspirait le plus et avec qui j’avais envie de travailler.

C’était cette personne et pas une autre.

Quels sont vos prochains projets ?

Laure : Le prochain enjeu pour notre usine va être le passage des lampes au mercure telles qu’on les traite aujourd’hui et qui ont vocation à disparaître, aux lampes à LED.

Notre ambition est d’opérer cette mutation du site afin de pouvoir traiter demain, d’autres déchets à technologie LED.

C’est vraiment notre grand sujet du moment !

Mis à part cela, nous sommes satisfaits de l’activité actuelle qui est plutôt bonne et nous continuons de travailler avec notre partenaire l’éco-organisme Ecosystem dans le traitement des tubes et des lampes au quotidien.

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Comment avez-vous entendu parler de la nuit des réussites ?

Laure : Je regarde Canal 32 donc j’avais vu les teasing et les spots sur la chaîne. J’ai également la chance de faire partie de plusieurs réseaux locaux (Medef, CJD…) par lesquels j’en avais entendu parler. Et puis lors de la première édition, j’étais également élue à la CCI.

J’avoue avoir toujours été fan déjà de la soirée ! J’ai participé aux 2 précédentes éditions. J’aime ce côté un peu grand-messe, un peu plénière. Tout le monde économique est là que ce soit les institutionnels, les représentants des collectivités locales, les entreprises…

Je trouve vraiment que cette soirée met véritablement en valeur les entreprises !

Ce qui me plait beaucoup également, c’est de disposer de très belles images, d’un très beau film d’entreprise. Grâce à cette cérémonie, nous avons obtenu les première images drones du site. C’est important pour les collaborateurs et toutes les parties prenantes.

Pourquoi avoir postulé ?

C’est le lancement de la nouvelle catégorie lancée pour cette 3ème édition « Trophée de l’insertion professionnelle » qui nous a motivé, car nous avons des choses à dire en la matière, on a des bonnes pratiques à mettre en avant. Nous employons tout de même une trentaine de personnes dans un bassin d’emploi avec peu d’activité dans le Pays d’Othe. Il y a peu d’usines à part l’usine Bonduelle, Saulas, quelques grosses scieries.

Il était temps pour nous de mettre en valeur les actions engagées pour l’employabilité des personnes handicapées, ou éloignées de l’emploi, tout en valorisant nos partenariats locaux.

Qu’est-ce que vous a apporté la Nuit des Réussites ?

Laure : C’est surtout sur l’aspect « fierté pour les collaborateurs » et c’est là que je souhaite vraiment insister !  Au moment du dépôt de notre candidature, nous avions fait des affichages au sein de l’usine. Les collaborateurs étaient vraiment enthousiastes et contents de pouvoir se voir, de pouvoir mettre en lumière leur poste de travail, que l’usine soit filmée. J’ai eu vraiment de bons retours de tous et ça c’était très important.

Donc le premier retour c’était ça !

En parallèle, cela nous a apporté un gage de confiance, de réussite et de fierté auprès de la DREAL (nous sommes une installation classée pour la protection de l’environnement), des parties prenantes, et des partenaires bancaires. Tout le monde a regardé, tout le monde en parlait !

Est-ce que l’évènement vous a permis une meilleure notoriété ?

Laure : Notre situation est un peu particulière car nous disposons d’un monopole. Nous n’engageons pas d’actions commerciales au-delà de notre partenariat avec Ecosystem qui a le monopole en France pour la collecte des tubes et lampes.

C’est plus sur l’ancrage de l’usine dans son territoire et puis sa notoriété. A l’heure actuelle, il y a encore beaucoup de personnes qui ne connaissent pas le site ou notre activité. L’évènement a permis une mise en lumière de ce qu’il se passe dans le Pays d’Othe, et qu’il existe des usines au-delà d’Estissac, au-delà d’Aix-en-Othe.

C’est un territoire très rural et pourtant il se passe des choses !

Quel a été votre ressenti quand vous avez remporté le Trophée ?

Laure : Très très contente ! Très fière et très heureuse ! De plus nous avons remporté avec Handi Conseils que nous avions déjà rencontré et avec qui nous souhaitions travailler, donc c’était chouette !

Un peu de stress de parler en public mais ça s’est bien passé donc tout va bien ! (rire)

Est-ce que vous recommanderiez la Nuit des Réussites à d’autres entrepreneurs ?

Laure : Oui, sans aucun doute ! C’est vraiment un bel événement, c’est devenu l’événement INCONTOURNABLE au niveau économique ! Il y en a des soirées, il se passe des choses, il y a la CCI, mais vraiment pour moi c’est la soirée la plus importante de l’année pour donner une visibilité à son entreprise. C’est certain !

Pensez-vous contribuer à la dynamique du territoire ?

Laure : Oui nous continuons nos efforts pour intéresser, attirer de nouveaux collaborateurs.

C’est important d’être bien ancré sur ce territoire. Nous sommes très actifs dans nos procédés de recrutement.

Cette semaine par exemple, nous participons à un évènement avec le PETR (Pôle d’Equilibre Territorial et Rural), dans le cadre d’un forum de l’emploi à Villemaur-sur-Vanne.

Que représente le département de l’Aube pour vous ?

Laure : C’est mon département de vie, j’en suis très fière. Je suis originaire de Dijon qui n’est pas très loin mais je suis très attachée au département de l’Aube ! J’aime bien tout ce qu’il s’y passe, j’aime bien les synergies, tout est facile.

Ce que j’aime c’est que l’on peut avoir dans la même semaine un rendez-vous avec le département, avec la banque des territoires, avec BPI. Ça va très vite ! Les gens ne se rendent pas compte mais personnellement, je sais que dans les tous les départements ce n’est pas comme ça.

C’est à taille humaine et les gens sont motivés à vous écouter, ils sont attentifs.

Il y a plein de belles choses à faire, il se passe beaucoup de choses dans l’Aube.