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16 juin 2022

Les personnages illustres de l’Aube, un héritage du passé

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Les personnages illustres, les événements et les lieux historiques constituent une part importante de notre patrimoine culturel aubois. Ils appartiennent à la mémoire collective et ont participé à la construction de notre histoire et notre identité en tant qu’Aubois mais également en tant que Français.

Ces grandes figures du département appartiennent pour la plupart au passé, mais sont encore aujourd’hui connues et reconnues à l’échelle locale, mais également nationale voire internationale.

Qui sont ces grands personnages que l’Histoire a mis sur le chemin du département de l’Aube ?

Entre Histoire et personnages, l’Aube s’illustre

À l’évocation de grandes figures Auboises, plusieurs célèbres noms devraient vous venir à l’esprit.

Lorsque l’on parle de personnages historiques en Champagne, Napoléon Bonaparte est souvent cité, bien que corse d’origine.
Admis à l’École Royale Militaire de Brienne-le-Château (avec sa célèbre bataille de boules de neige), de retour lors de la campagne de France, de nouveau évoqué à sa mort à la suite de son legs, tout le ramenait finalement à l’Aube.

Il en est de même pour Hugues de Payns, chevalier connu pour avoir fait partie de l’Ordre du Temple au 11e siècle, né dans le village de Payns à une quinzaine de kilomètres de Troyes.

Comme Hugues de Payns, d’autres noms célèbres font écho à l’Aube lorsque l’on évoque notamment la religion.
Bernard de Clairvaux est le fondateur de l’abbaye de Clairvaux. Cette abbaye cistercienne vit moines et convers évoluer pendant plusieurs siècles jusqu’à être transformée en prison puis en lieu culturel.

Chrétien de Troyes se distingue par sa plume, en devenant au 12e siècle l’un des plus grands écrivains Français du Moyen-Âge. Ses romans de chevalerie comme  Yvain ou le Chevalier au lion, Érec et Énide ou encore Perceval ou le Conte du Graal font de lui le fondateur de la littérature arthurienne.

Quant à Rachi, également connu sous le nom de Salomon de Troyes, il est l’auteur de célèbres commentaires sur la Bible et le Talmud. Son œuvre permet alors l’essor de la culture hébraïque en France et dans le monde.

Concernant les scientifiques, le célèbre Emile Coué et sa méthode éponyme, ont participé à la renommée de l’Aube. Né à Troyes au 19e siècle, il a permis à de nombreuses personnes d’améliorer leur bien-être physique et psychologique, grâce à sa méthode d’auto-persuasion. Vous le saviez ?

Les artistes ne sont pas en reste dans l’Aube, avec la présence dans le département de grands noms comme Pierre Auguste Renoir, ou encore Camille Claudel. Grand maître de l’impressionnisme pour l’un, sculptrice de renom pour l’autre, ils ont permis aux communes d’Essoyes dans la Côte des Bar et de Nogent-sur-Seine dans la Vallée de la Seine, de se faire connaitre et d’attirer les amateurs d’art.

Ces quelques exemples de personnages illustres Aubois ou ayant des attachements à notre département, montrent la vraie richesse historique, scientifique, religieuse et artistique que possède l’Aube.

Comment sauvegarder et valoriser la mémoire et le patrimoine attachés à ces personnes de renom, tout en les incluant dans l’économie locale ?

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Comment allier valorisation historique et retombées économiques ?

« La culture peut être rentable », ce sont les mots de Marc Restellini Directeur de la Pinacothèque de Paris en 2007. Pourtant depuis cette époque, plusieurs mastodontes des musées français comme le Louvre, peinent à être lucratifs.

Alors comment parler de retombées économiques suffisantes pour nos musées ruraux si, au niveau national, le résultat semble être peu concluant ? Les retombées économiques des établissements culturels en lien avec les personnages illustres de l’Aube ne sont pas toujours assez conséquentes pour dégager des bénéfices. Pour autant, leur présence sur le territoire assure la venue d’excursionnistes et de touristes de passage pour les visiter.

Le musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine, celui de Napoléon 1er à Brienne-le-Château, l’abbaye du Paraclet, le musée Hugues de Payns, l’Institut Rachi, la maison des Renoir ou encore l’abbaye de Clairvaux, sont quelques exemples de centres culturels Aubois qui font la vitrine du département aux touristes de France et aux étrangers.

Les retombées économiques sont donc la plupart du temps indirectes. Certes les entrées et les ventes des produits boutiques permettent à ces institutions de générer un chiffre d’affaires, mais les collectivités publiques bénéficient de l’économie touristique parallèle pour valoriser le territoire (nuitées en hébergement touristique, restauration, commerces, activités de loisir…). C’est ici que se trouve la vraie plus-value économique du monde culturel pour un territoire.

En plus de cette offre, des sorties culturelles et événements sont mis en place par les associations locales et les Offices de Tourisme : visites guidées classiques, thématiques, livrets-jeux, rencontres et reconstitutions, reportages, expositions temporaires… Tout est fait pour valoriser et transmettre les pans de l’histoire portés par ces grandes figures historiques.

Comme la sauvegarde et la valorisation de ce patrimoine sont vouées à être remises en cause avec la succession des générations, des initiatives publiques ont été mises en place pour intéresser les jeunes à cette cause.

Le Pass Culture instauré par l’État ou encore le Pass Loisirs disponible dans certaines communes comme Nogent-sur-Seine, permettent aux jeunes de se sentir concernés par leur territoire et de bénéficier d’entrées gratuites à ces lieux culturels. Le but de ces opérations est de faire de ces jeunes, des ambassadeurs de leur département et des atouts qui le constituent, tout en les initiant aux tenants et aboutissants de l’économie locale.

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